Afin de faciliter vos visites voici quelques informations utiles:
- Horaires :
Ouvert tous les jours
d’octobre à mars : 10h à 17h15
Aux mois d’avril, mai, juin et septembre : 9h30 à 18h
Aux mois de juillet et d’août : 9h30 à 19h
dernier accès 1h avant la fermeture
Fermé
1er janvier, 1er mai, 25 décembre
- Tarifs :
Plein tarif : 8,50 €
Tarif réduit : 5,50 €
Groupe adultes : 6,50 € (à partir de 20 personnes)
Groupes scolaires : 30 € (20 € pour les ZEP) ; 35 élèves maximum ; 1 accompagnateur bénéficie de la gratuité par tranche de 15 élèves (8 élèves pour les écoles maternelles) ; pour tout accompagnateur supplémentaire, le tarif "groupes adultes" s’applique, sauf pour les titulaires du Pass Education (gratuité) ou d’une carte professionnelle de l’Education nationale (tarif réduit)
- Ce qu’il faut voir :
Extérieur
Décrit par Balzac qui vint y déjeuner une fois, comme « un diamant taillé à facettes serti par l’Indre », Azay-le-Rideau est l'un des châteaux les plus célèbres de la Loire.
Le château s'articule en un corps principal et une aile en équerre, quadrillés de bandeaux horizontaux, entourés par l'Indre et par un parc boisé. Chaque angle est pourvu d'une tourelle. Le centre du bâtiment est désigné par l'entrée monumentale, ainsi que par l'escalier d'honneur à rampes droites. Il dispose de trois étages de baies jumelées formant des loggias et un fronton ouvragé, décalés par rapport au réseau des fenêtres du reste de l'édifice. Cet élément à grande valeur décorative est composé de plusieurs ornements à la mode italienne : colonnes, pilastres, coquilles, médaillons, etc.
La porte d'entrée, semblable aux arcs de triomphes romains est orné des initiales de Gilles Berthelot et de sa femme, tandis que la partie inférieure des baies est décorée de la salamandre et de l'hermine, en référence au roi François Ier et à son épouse Claude.
Le plafond de l'escalier, quant à lui, est sculpté de portraits antiques et des profils se faisant face des rois et reines de France de Louis XI à Henri IV. Les clés d'arc présentent des sculptures très travaillées.
Mais cette inspiration italianisante alterne avec des références féodales devenues éléments de décor. Ainsi, on observe la trace d'un chemin de ronde sur les murs extérieurs ou encore des mâchicoulis sur les toits. Tout cela mêlé à de hautes toitures, ornées de poivrières effilées et de longues lucarnes.
Les jardins
Les jardins actuels ont été profondément réaménagés au xixe siècle par les Biencourt, qui les redessinent en un grand parc paysagé.
Au Sud et à l'Ouest, ils sont dotés de deux miroirs d'eau dans lesquels se reflètent les façades.
L’intérieur
L'intérieur se veut celui d'un château de la Renaissance italienne, avec ses décors sculpturaux riches, où restent des traces de la Renaissance flamande avec les tapisseries du XVIe siècle et XVIIe siècle exposées dans plusieurs pièces du château.
On note des « verdures » d'Anvers et Tournai, des scènes de 'L'Ancien Testament tissés à Audenarde,'l'Histoire de Psyché' réalisée à Bruxelles, ou encore la tenture de 'Renaud et Armide', exécutée à Paris, dans les ateliers du faubourg Saint-Marcel d'après des cartons de Simon Vouet. Le mobilier et le décor sont également très riches : chaire à dais en chêne de la fin du XVe siècle, crédences, etc. ainsi que plusieurs tableaux, dont une Dame au bain de François Clouet, le portrait de Catherine de Médicis, ou encore un tableau représentant la scène du 'Camp du Drap d'Or'.
L'intérieur est notamment constitué de plusieurs salons et appartements d'apparat, dont la plupart ont été redécorés dans le style néo-Renaissance au XIXe siècle :
La chambre resituée de Phillipe Lesbahy qui nous propose un surprenant car mal connu décor de nattes de jonc, avec un splendide lit à baldaquin à colonnes torses (restitution datant du XIXe siècle) et ses coussins et soieries inspirés de tableau d’époque.
Une "chambre blanche", meublée d'un lit de satin brodé de la fin du XVIIe siècle et de tapisseries représentant des scènes de chasse du XVIIe siècle. ainsi qu'un portrait ornant la cheminée ;
La « chambre bleue », au deuxième étage, fut occupée par Louis XIII. Elle est notamment meublée d'un cabinet en poirier noirci orné de scènes gravées sur ivoire, représentant la guerre de Trente Ans ;
La bibliothèque possède une cheminée, des lambris bas un riche décor mural, et abrite un ensemble de gravures plans et dessins montrant les différentes restaurations menées par les Biencourt ;
La salle à manger ;
Le salon, ouvert par des vitraux des XVIe et XVIIe siècles, et orné de portraits royaux et tableaux de la Renaissance et du XVIe siècle, dont un portrait de Diane de Poitiers tiré de l'atelier de François Ier, un portrait du duc et de la duchesse de Longueville, un portrait de Marie d'Autriche, sœur de Charles Quint, et de Catherine de Médicis. Cette salle possède une cheminée monumentale décorée d'une salamandre;
Les appartements royaux, composés d'une antichambre dans laquelle sont exposés des portraits représentant certains rois de France comme François Ier, Henri III ou encore Louis XIII, et murée de tentures rouge et or; la grande chambre royale, est décorée d'une tapisserie du début du XVIIe siècle ;
La grande salle du premier étage, est décorée de tapisseries des XVIe et XVIIe siècles, et d'une cheminée qui est ornée de la Salamandre de François Ier et d'une frise de feuillages. Les murs sont teints de bleu ;
Cabinet espagnol du XVIe siècle et un autre portugais du xviie siècle ;
La vaste cuisine voûtée en croisée d'ogives, est rehaussée au XIXe siècle, et possède une cheminée qui est ornée du sceau des Berthelot ;
Chambre du maître de maison, meublée et tapissée à la mode du XVIe siècle ;
La salle de billard (beau meuble du XIXe siècle), a une cheminée du XVIe siècle, avec un moulage dont l'original est au château de Montal (Lot). Cette salle est ornée de deux tapisseries de Beauvais du XVIIIe siècle : Chasse au canard et Chasse au cerf.
Bref, le château d’Azay-le-Rideau est un château très bien mis en valeur et au cadre féerique, à visiter d’urgence donc...